Junie s’était, pour une fois et surement la dernière, levée tôt, très tôt se matin pour trouver - eh oui ce n’était tout de même pas de bon cœur - un bon sujet à photographier pour son cour de photographie. Le professeur n’avait - pour la première fois - donné aucunes indications sur ce qu’il attendait seulement un « Surprenez moi » Et qu’allions nous faire avec ca maintenant ! Ce professeur était assez étrange pour tout vous dire, l’art était quelque chose de subliminal il pouvait passer des heures entières à regarder une pomme en faisant des commentaires qui sortaient de l’ordinaire. Bizarre. M’enfin cela restait un bon professeur.

C’était donc à 06h30 pétante que Junie sortit de la maison des Thêta Delta Chi armée de son Olympus E-510 - nouvel appareil que son père lui avait offert soit dit en passant - et se dirigea, tout d’abord, vers le Campus pour trouver l’inspiration… S’assit sur un banc et regarda ce qu’elle pouvait prendre en photo… et pour tout vous dire rien, absolument rien ne l’inspirait…

Elle fixa pendant plus d’une heure un arbre au fond du parc pour finalement finir sa nuit qu’elle avait délibérément tronquée sur un banc du Parc…

08h30... Réveillée par le bruit et les rayons du soleil plus fort, maintenant, elle se réveilla dans une position dès plus ridicule sur ce banc et regardait des étudiants qui passaient en pouffant. Mais bon, Junie n’était pas le genre de personne à tenir compte de ce genre d’attitude gamines. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et son cœur failli s’arrêter net ! Elle n’avait toujours rien pris en photo et son premier cour débutait dans une demi-heure ! La galère.
Junie courut jusqu’à la maison des TDC pour aller chercher son sac de cour et filer en cour de sociologie.

Deux heures plus tard, la voila ressortie sans avoir pris aucunes notes, sans avoir écouté une seule parole du prof, beaucoup trop préoccupée par son devoir de photographie. Elle sortie de Dartmouth qui ne l’inspirait définitivement pas. Pour aller arpenter les rues d’a côté mitraillant ici et là en espérant obtenir du résultat… Elle se posa quelques instants pour regarder ses photos et il y manquait vraiment quelque chose… Vous voulez savoir quoi ? Du cœur ! Voila ce qu’il y manquait et cela se ressentait sur ses photos elle n’y avait pas pris plaisir… Et d’un click les voila supprimée puis la demoiselle repris sa marche…

Au bout d’un moment, elle vit exactement ce qu’elle voulait, son sujet par excellence comment n’y avait-elle pas pu y penser ! Son sujet était assit la devant elle, tête baissée, concentré sur quelque chose… Waw ! C’est-ce qu’elle recherchait ! De la simplicité et de l’émotion. Et voila, que l'inspiration refaisait son apparition



Cinq bonnes photos, ou bien plus, en poche tout à fait magnifique qui faisait ressortir cette simplicité et surtout ce que Junie aimait faire ressortir dans ses photos. Elle était contente mais ne voulait s’arrêter là. Et s’avança vers son sujet, une jolie et jeune demoiselle qu’elle connaissait très bien.

JUNIE ▬ Salut mon sujet favori ! Lança-t-elle joyeusement.

[HJ: Au fait je m’appelle Junie Madison Grey et non Junie Winston demoiselle ! XD]

Après avoir mitraillée son amie Junie s’assis à côté d’elle. Et eut droit à un ton plutôt enthousiaste. « Tiens mais c'est ma Junie ! » et la demoiselle sourit en ayant envie de répondre « Eh oui c’est moi » mais elle se retint malgré cette envie brulante de se la jouer comique des beaux quartiers. Assise elle vit la tonne de paquet qu’Hell avait autour d’elle… humm… elle n’y était pas allée de main morte, pour changer tiens, il y’avait un tas de photo toutes plus magnifiques les unes que les autres et… un appareil photo ! Exactement le même que Junie, qui ne put lancer une petite pique gentillette.

JUNIE ▬ Ha! S’écria-t-elle comme triomphante. Tu vois la photographie te colle à la peau, je ne comprend toujours pas pourquoi tu as arrêté cette option !

Puis la demoiselle Grey eut des pensées qui la rendait nostalgique, toutes ces heures de cours ensemble, mais aussi celle passée dans un coin du parc à essayer de trouver de bons sujets pour finir par se photographier en faisant des grimaces, des poses toutes plus ridicules les unes que les autres pour avoir au final un A ou parfois même un A+ avec une pluie de compliment provenant du professeur qui adorait le style et l’originalité de leur photos. Chacune avait un style bien particulier qui ressortait. Pour Junie, Hell était une source d’inspiration, et Dieu seul sait pourquoi, en sa présence l’inspiration l’envahissait et l’aidait à produire, photographier serait le terme exact, de magnifique chose. Mais bon, Miss Caufield avait choisi son camps ou plutôt changé de camps.

Hell secoua la tête l’air de dire pff n’importe quoi, leva les yeux aux ciel avant de répondre « Alors, comment vas-tu ? » Humm… excellente question…

JUNIE ▬ humm… et bien je crois que je vais super bien ! Mes vacances étaient beaucoup trop excellente et je garde encore le soleil de Corse en moi pour avoir une humeur aussi maussade que la tienne. Dit-elle très pertinente. Eh oui elle connaissait plutôt bien Hell et savait qu’en ce moment là elle n’avait pas l’air dans son assiette et pourquoi ? Telle était la question. Et toi chère Hell comment-vas-tu ?

Tout en attendant la réponse de son amie elle mitraillait ici et là le paysage devant elle, tout aussi plaisant mais pas vraiment exploitable, le soleil brillait et les oiseaux chantaient voila qui annonçait une excellente journée ! Exactement ce qu’il fallait à Hell: du soleil.
D’ailleurs, son amie était un personnage tout à fait intéressant et intriguant autant par le caractère que par son passé. Junie savait, grâce à Hell, qu’elle avait eu un passé difficile, elle avait vécu des choses atroces. Bien sur, elle n’en connaissait pas vraiment les détails et ne forcerait jamais Hell à les lui confier elle attendrait, tout simplement, qu’elle vienne se confier à elle, toute seule. Mais, Junie savait que ce marquage qui était une fleur de lys - oui marquage plutôt que tatouage car ce n’en était pas un - qu'elle portait sur l'épaule et qui semblait avoir été fait au fer rouge n’était pas un bon signe.